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FRANCE
(avec découpage électoral)

Histoire
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1932, carte des élus

     * Groupes au 2 juillet, légèrement modifiés: pour une représentation géographique rationnelle, on attribue deux des trois non-inscrits l'un, Chastanet (socialiste indépendant élu sans concurrent à droite), aux indépendants de gauche, l'autre, Franklin-Bouillon, celui qui a mené la dissidence au sein du Parti radical en faveur de l'union nationale de Poincaré en 1928, à la Gauche radicale. Philibert Besson reste lui inclassable. ** Les élus de l'Union populaire républicaine (élus catholiques d'Alsace) et de l'Union républicaine lorraine (les mêmes, de la Moselle). *** Soit le Centre républicain (35 élus), le groupe des Indépendants d'action économique, sociale et paysanne (7) et le groupe républicain et social (18).

     Si Briand mena une diplomatie seillante, il projetait aussi de supprimer le second tour des élections législatives, ce qui inquiéta la gauche. Par ailleurs, la crise est arrivée en France. Balayée la grande politique d'équilibre, Briand chute et l'instabilité ministérielle renaît, ravivant les doutes institutionnels des Français. Autre chose va mettre mal à l'aise la gauche: les interventions de Tardieu dans la campagne électorale, les premières d'un chef de gouvernement sous la Troisième République.
      La participation est comme dans toute l'Entre-deux-guerre, remarquable. Le Parti communiste recule, le reste de la gauche progresse, le centre et la droite stagnent.
      Au second tour, de nombreux électeurs communistes, malgré le maintien systématique du candidat du Parti, n'hésitent pas à se reporter sur le candidat de gauche le mieux placé pour l'emporter. Une majorité d'électeurs radicaux se reportent sur un autre candidat de gauche spontanément, et même une partie du centre aide à la victoire de la gauche socialiste et radicale, en terme de sièges. Cette victoire donnera l'impression à certains d'un « second Cartel ».