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FRANCE
(avec découpage électoral)

Histoire
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1936, carte des élus

     * Groupes au 9 juin, modifiés comme suit: un agraire dont l'élection est contestée est mis avec le groupe des Indépendants d'action, sociale et paysanne; le groupe fédérant le Parti de l'Unité prolétarienne, le Parti Camille-Pelletan, le Parti frontiste, le Parti de la Jeune République et la Gauche indépendante est séparé: les deux premiers sont mis à leur emplacement logique dans le spectre politique de l'époque, et les autres considérés soit comme divers Front populaire (14), soit comme « ambivalents » (4, dont Doriot et Marquet); un des 5 non-inscrits est mis avec les « ambivalents » (Frossard), les 4 autres sont considérés comme de droite très modérée (Bouisson, Guernier, Hennessy, Médecin). ** Regroupe l'essentiel des radicaux modérés et les ex-Indépendants de gauche. *** Dont 3 radicaux seulement. **** Ex-Républicains du centre (voir 1932).

     Le Front populaire gagne nettement en sièges, de peu en voix.
      En effet, si au premier tour il totalise sur le papier 5 036 000 voix contre 4 191 000 aux différents partis de droite et 441 000 aux dissidents des partis adhérant officiellement au Front populaire, au deuxième tour presque tous ses candidats reculent - et pas seulement ceux du PCF -, tandis que les opposants au Front populaire progressent d'autant et même légèrement plus. Tant et si bien que si on considère les seuls tours décisifs, droite et dissidents du Front populaire talonnent ce dernier, avec ensemble seulement 100 000 voix de retard (contre 400 000 au premier tour).
      On notera:
- l'importance de l'agglomération parisienne pour le Parti communiste, acquise dès les municipales de 1935
- l'aspect géographiquement dominant de la SFIO, encore à cette date au coeur des régions de tradition de gauche depuis le retour de la République en France
- la marginalisation du radicalisme, même de gauche, désormais très loin de ses bases de départ...