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FRANCE
(avec découpage électoral)

Histoire
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1981, carte des élus

     * Groupes constitués le 2 juillet, en prenant en compte un élu de Polynésie élu seulement le 5 juillet (Juventin, qui se déclarera non inscrit le 8, classé non-inscrit divers droite ci-dessus), en considérant à part les radicaux de gauche, tous apparentés socialistes, et en séparant les non-inscrits penchant à gauche de ceux penchant à droite.

     Passé le choc de l'élection de François Mitterrand, la droite française se ressaisit rapidement et essaye de se mettre en ordre de marche pour les élections législatives, en effaçant ses discordes traditionnelles par des candidatures uniques dès le premier tour. À cette fébrilité s'oppose la quiétude de la gauche, et le faible nombre spontané de candiats d'extrême gauche.
     30 % d'abstentions au premier tour, la gauche presque à son niveau de voix de 1978, la droite démobilisée. Le PCF est laminé par le PS et obligé de se retirer de nombreuses circonscriptions (il disparaît à Paris). L'ancienne majorité sans illusion sur le second tour.
     Second tour: regain de participation à l'avantage de la droite mais la gauche l'emporte largement (majorité absolue socialiste en sièges). Première défaite de la droite depuis 1958. Revirement de certains territoires d'outre-mer en faveur du nouveau pouvoir. — Juin 1981 inaugure les raz de marée électoraux post-élection présidentielle.


Les circonscriptions que vous pouvez voir sur cette carte (découpage de 1958, rectifié dans les régions parisienne et lyonnaise) sont disponibles sur fondsdecarte.free.fr