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FRANCE
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* Groupes constitués le 3 avril, modifiés comme suit: les élus FGDS sont ventilés selon leur parti d'origine; le seul non-inscrit penchant à gauche (Aimé Césaire) est mis à part; exceptionnellement les apparentés à un groupe, en l'occurrence l'UD Ve (ou Union des démocrates pour la Ve République, initialement alliance électorale), sont considérés à part parce que comprenant les centristes ralliés avant les élections et ayant accepté le label « Ve », ainsi que des gaullistes très peu marqués à droite (comme René Capitant à Paris). ** Le groupe Progrès et démocratie moderne succède au groupe Centre démocratique, et correspond donc essentiellement au parti Centre démocrate, rejoint par les Centre républicain (voir 1962). *** Les Comores élisent leurs deux députés au scrutin de liste; il n'y a donc pas qu'une circonscription mais qui peut être colorée d'une même couleur puisque les deux élus s'apparentent UD Ve.
L'élection présidentielle de 1965 entraîne des regroupements politiques à vocation majoritaire. Au centre Jean Lecanuet regroupe les MRP, la plupart des indépendants non giscardiens plus des radicaux et des hors parti. Georges Pompidou lui-même agit pour l'unité de candidature entre UNR-UDT, RI et divers ralliés (MRP notamment). François Mittterrand, qui ne croit plus à l'alliance au centre, joue la carte de la bipolarisation et lance la FGDS dès après la présidentielle. En fin 1966, en tant que président de la FGDS, il signe un accord de désistement avec le PCF, bientôt avec le PSU.
Législatives: la gauche et les gaullistes gagnent de nombreuses voix; le Centre démocrate fait moins bien que son meneur à la présidentielle. Ce dernier, condamné à un rôle de figuration se retrouve cependant en position d'arbitre pour le second tour; son chef choisit le camp gouvernemental. Mais les reports sont déficients et la majorité gouvernementale n'est assurée que de justesse, par quelques élus non inscrits.