geoelections correspondre FRANCE  Histoire du  découpage électoral     Présentation     1789     1815     1820     1821     1831     1848     IIe Empire     1870       1875     1881     1889     1893     1898, 1902     1910     1914     1er bilan de la IIIe Rép.     1919     1924     1927     1932     1936     Bilan de la IIIe Rép.     1945     1946     1951     1958     1986     2010     Les projets pour 2022     Suggestions  Qui a gagné au découpage?     Préambule -– 1857 – 1863     1869 – 1876 – 1877 – 1881     1889 – 1893 – 1898 – 1902     1906 – 1910 – 1914 – 1928     1932 – 1936 – 1958 – 1962     1967 – 1968 – 1973 – 1978     1981 – 1988 – 1993 – 1997     2002 – 2007 – 2012 – 2017     2022 – 2024     Conclusion : qui a gagné?
Après l'adoption du scrutin uninominal par la majorité qui a accepté les lois constitutionnelles, donc de gauche et du centre, adoption du cadre strict de l'arrondissement par une majorité comprenant les orléanistes. Début de la discussion du découpage des arrondissements supérieurs à 100 000 habitants, amendement après amendement; beaucoup de ceux-ci, pour la plupart justifiés, sont adoptés.
Suite de la discussion: encore des amendements adoptés. L'arrondissement du Puy suscite un débat qui se répétera souvent: faut-il mettre les deux cantons du chef-lieu dans la même circonscription et constituer une seconde circonscription exclusivement rurale, ou diviser la ville pour partager population urbaine et urbaine?
Le Puy: les élus de droite arrivent à empêcher la division de la ville. Reims: la droite parvient à faire voter le rétablissement le projet de la première commission, qui concentrait les cantons de gauche dans la même circonscription et préservait une chance d'élection aux conservateurs dans la deuxième.
Bataille pour Paris et Lyon; la gauche veut appliquer la loi aux arrondissements municipaux, ce qui lui offrirait de nombreux sièges supplémentaires par sectionnement de ceux qui dépassent 100 000 habitants; l'assemblée rejette, mais accepte la proposition d'un élu de droite de dissocier les deux seuls arrondissements parisiens réunis; la gauche relance la discussion dans son sens, l'assemblée rejette encore.
Au bout du compte, le changement de commission entre 1874 et 1875 a pesé dans un sens favorable à la gauche mais pas systématiquement. Au total, peu de villes divisées, par souvenir du IIe Empire. Mais à cause de cela, plusieurs circonscriptions périphériques se retrouvent scindées.
Malgré un scrutin dit d'arrondissement, le découpage s'est avéré politique très rapidement dans les débats parlementaires. La gauche obtient la représentation du Sénégal et de la Guyane en 1879, puis la Cochinchine la sienne propre par un travail de couloir en 1881.