Tableau des conséquences politiques du prochain découpage électoral en France
Le tableau suivant a consisté à ordonner par ordre croissant les pourcentages de voix obtenus en juin 2017 et au tour décisif par chaque élu dans chaque département.
Il est indiqué en vis-à-vis des circonscriptions à plus faible pourcentage la mention "éliminé",
au prorata du nombre de circonscriptions qui doivent disparaître dans chaque département.
Ce nombre de sièges par département découle du nombre désormais établi à l'échelon national et officiellement par le gouvernement.
Il exclut bien entendu les sièges devant être attribués à la proportionnelle.
Bien évidemment, concernant les personnalités destinées à perdre leur siège, il s'agit là de calculs théoriques. La réalité sera légèrement différente.
En effet, quand un même parti, destiné à perdre tous les sièges selon les résultats 2017 figurant dans le tableau ci-dessous, concentre ses élus dans un même secteur du département,
les circonscriptions supprimées concerneront forcément les élus d'autres zones géographique du département, et donc un ou d'autres partis,
tout simplement parce que toutes les circonscriptions supprimées ne peuvent pas se concentrer dans le même secteur.
Ce qui atténuera légèrement les chiffres exposés ci-dessous.
Mais pas énormément. Car nombre de sièges destinés à disparaître et tels que figurant ci-après sont isolés. D'une façon plus générale,
il faut avoir conscience que le parti minoritaire perd toujours plus que le parti majoritaire dans le cas d'une restriction du nombre d'élus.
Cela est une loi universelle, mécanique, inévitable. Restait à savoir si les 15% de proportionnelle compenseraient — et au-delà —
le manque à gagner pour ces petits partis; visiblement non, comme le montre la synthèse visible sur la page précédente.
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