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FRANCE
(avec découpage électoral)

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Cartes par bureaux de vote - Vous trouverez sur le site fondsdecarte, dans la page Paris le fond qui m'a servi à les construire


Ces cartes sont construites à partir de quantiles centrés sur la moyenne locale. Cette moyenne parisienne sépare donc la deuxième de la troisième classe de valeurs, traduisant dans l'espace la plus ou moins grande concentration des résultats dans les fortes valeurs (cartes claires), ou dans les faibles valeurs (cartes aux couleurs étales).

     Le stock de voix centristes en 2002 tel que traduit par les candidats Bayrou et Lepage est classique: quartiers riches de l'ouest de la capitale sans grosse lacune excepté le quartier des Champs-Elysées, une présence dans le pendant social de l'ouest parisien à l'est de la ville, dans le XIIe arrondissement, mais sans plus.
    Énorme bond du vote Bayrou en 2007, dans des quartiers absolument caractéristiques de la sociologie parisienne: axe des quartiers intermédiaires de Montmartre aux confins sud du XIVe, en passant évidemment par le centre de Paris. Ce sont les quartiers à classes sociales jadis d'artisans et d'employés, aujourd'hui plus aisées mais ne relevant pas des classes privilégiées et traditionnelles de l'ouest parisien. Toutefois, les gains les plus forts s'observent dans deux quartiers d'aménagement récent: Bercy et son équivalent rive gauche au-delà des voies d'Austerlitz. Les populations arrivantes travaillent essentiellement dans les professions à fort bagage intellectuel et sont moins faites de célibataires que la moyenne parisienne.
    Au premier tour des législatives suivantes, le MoDem perdait déjà la plupart de ses nouveaux électeurs. Il ne conservait les gains de François Bayrou que quand il proposait des candidats de renom ou fort en gueule dont, dans la 11e circonscription, celle correspondant aux quartiers Plaisance et Petit Montrouge du XIVe arrondissement où se présentait l'intempérante Marielle de Sarnez, seule à conserver suffisamment de voix au MoDem pour que le centre baisse moins qu'ailleurs.
    Fait répété et confirmé aux municipales de 2008, à l'occasion desquelles seules trois personnalités limitent le reflux, général par ailleurs, mais avec des effets de seuil aux limites de leurs arrondissements respectifs aussi nets qu'aux législatives.