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FRANCE
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Les municipales de 2014:

    L'abstentionnisme est très élevé pour des élections municipales: 36,5 %. Il a principalement joué au détriment de la gauche. La droite tire les marrons du feu. Ce malgré des "affaires" tellement opportunément révélées qu'elles se sont sans doute retournées contre ceux qui les orchestraient, et malgré le grand nombre de triangulaires, dont il ne fallait pas être grand clerc pour deviner qu'elles n'éviteraient pas un bilan largement satisfaisant pour l'UMP, tellement la gauche étaient boudée ou rejetée. Le FN fait une percée supérieure à ce qui était annoncé au premier tour, mais ses deux dirigeants (MM. Philippot et Aliot) échouent par sursaut de la gauche qui a retrouvé son vote de front républicain contre ces deux têtes d'affiche en particulier. Pourtant, tous les candidats FN arrivés en tête et même souvent ceux arrivés second progressent en nombre de voix, probablement en gagnant à la fois sur la droite classique, la gauche, et les abstentionnistes: le grand cirque des désistements, retraits, accords, fusions de liste et autres opérations d'entre-deux-tours n'a pas empêché la tendance lourde, observable depuis les cantonales de 2011, de continuer sur sa lancée.
    Mais, toujours concernant ce parti, il y a la révélation qu'aujourd'hui sa victoire arrive plus sûrement quand le centre ville d'une commune est à l'abandon, comme à Béziers ou au Luc: il s'agissait bien d'élections municipales! Seul le cas de Perpignan empêche de généraliser ce constat.

    Je vous informe que j'ai aussi fait la cartographie des résultats du 1er tour à Paris, accessible par le menu déroulant "rollover", rubrique "Paris: municip.+référ.".