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FRANCE
(avec découpage électoral)

Histoire
... variable récente
... ou « rollover »

évolution le pen


      Est-ce vraiment une surprise? Les gains de Marine Le Pen par rapport au score maximum atteint à un scrutin présidentiel par sa famille politique, à savoir au premier tour de 2002, sont essentiellement le fait des anciens votes "chasseurs" quand ils étaient au plus haut (voir la carte Saint-Josse de 2002, bien qu'à un niveau très inférieur à celui atteint aux européennes de 1994 mais le reflétant parfaitement). Avec un point d'orgue atteint dans le Vimeu et le Ponthieu (la fameuse baie de Somme), mais aussi de nombreux points gagnés dans les confins de la haute Provence, les contreforts méridionaux du Massif central, les Landes et le Médoc, la Charente-Maritime en grande partie, le Bessin, etc. Or, en 2007, ceux-ci avaient en majorité voté Sarkozy, leur candidat n'ayant pas été à la hauteur. Apparemment, ils ont été marris de la présidence encore en cours...
      Cependant, le gain global de Mme Le Pen est moindre que ce que la réaction des médias et des chancelleries laisse entendre. Ils cachent des reculs plus ou moins nets, toujours caractérisés.
      Ces derniers s'observent d'abord et avant tout en zone urbaine. Ces reculs sont très accentués à Paris, à Lyon. Il faut relever les pertes en Alsace, terre du premier grand vote Le Pen (1988).
      Partant de cette région, on ne peut s'empêcher de remarquer des reculs dans d'autres secteurs frontaliers, comme la Haute-Savoie et alentours. Le protectionnisme minimum réclamé et proposé aux Français par la candidate du Front national ne plairaît-il qu'aux Français de l'intérieur?...
      Les progrès Le Pen connaissent moins de lacunes dans l'Ouest. Même une ville aussi remuante et à gauche que Rennes est en phase avec sa région!
      Enfin, elle gagne dans les DOM et perd dans les TOM. C'est décidément une candidate très "française"...